vendredi 24 octobre 2014

Mon premier livre...


Aujourd'hui est le plus grand jour de ma carrière d'écrivain. Car justement, ma carrière commence véritablement aujourd'hui.
Pour ceux qui ne connaissent pas Riquelme, je vais vous retracer en quelques lignes mon histoire avec la plume.
Il faut noter d'emblée que je suis venu à l'écriture après un parcours assez juvénile de lecteur. Je me souviens que déjà à l'école primaire, je collectionnais les livres du soleil (Thieni Gbanani et autres). Au CE1, je faisais la dictée à mes grands frères du CM2 avec leur livre de français que je lisais déjà assez bien.
Après donc avoir lu un grand nombre d'auteurs, tout a commencé avec l'écriture en 1997, lorsque j'étais en classe de 4è. Au départ, l'idée m'a juste traversé l'esprit de faire comme ceux que j'avais lu depuis mon enfance. Comme pour évacuer sur papier le trop plein de lectures. Puis mes camarades de classe à qui j'avais fait lire mon premier griffonnage avaient tous eu cette curieuse remarque : "Non, c'est pas toi qui as écrit ça". Cela m'a tout de suite rendu conscient de la qualité de mes premiers jets d'encre. Six ans plus tard, je participais à mon premier concours littéraire ("Une nouvelle pour la paix", organisé par l'Association Parole et Livre). Des 134 manuscrits déposés pour ce concours, j'ai été classé 7è et ma nouvelle "Rien n'est impossible" a donc été éditée dans le recueil des 10 meilleurs textes paru l'année suivante sous le titre Tournons la Page (CEDA, 2004). Ayant donc eu la certitude de la qualité de mes écrits, j'ai préparé en trois ans (2003-2006) un recueil de 10 nouvelles. Mais, après m'être heurté à l'épineuse question de l'édition sous nos cieux, j'ai opté pour la patience.
C'est dans cette période de flottement que j'ai découvert un jour par hasard qu'il y avait un concours littéraire co-organisé par Frat Mat Editions et Michel Lafon sur le cinquantenaire de la Côte d'Ivoire. Après avoir hésité quelques jours à y participer, j'ai fini par écrire un texte au tout dernier moment et à l'envoyer aux organisateurs le dernier jour du dépôt des manuscrits. A peine un mois plus tard, on m'appelait pour me dire que j'avais été désigné pour recevoir le premier prix de ce prestigieux concours. Comme en 2004 avec Tournons la Page, un recueil des dix meilleurs textes a été édité dans la foulée, à l'intérieur duquel on pouvait lire en première position ma nouvelle "Pour des lendemains meilleurs". (Voir 50 Ans de la République de Côte d'Ivoire en 10 nouvelles, Frat Mat Editions et Michel Lafon, 2010)
Revigoré par ce succès, j'ai ressorti du tiroir mon vieux manuscrit de 10 nouvelles pour tenter de le faire à nouveau éditer. Mais nouvelle désillusion avec les maisons d'édition de la place ! C'est donc au mois d'août dernier que j'ai découvert par un ami écrivain qu'il y avait la Journée du Manuscrit Francophone à Dakar. Pour l'occasion, les auteurs devaient adresser leurs textes à Les Editions du Net en vue d'une éventuelle édition. Là encore, j'ai déposé mon texte le dernier jour. Deux jours plus tard, soit le 2 septembre 2014, je reçois un mail qui m'annonce que mon texte a été retenu pour être édité en vue de la cérémonie de Dakar. C'est tellement beau que j'y crois à peine. Oui, comment ont-ils pu lire et valider un texte de 450 pages en seulement deux jours ? Mais un mail de confirmation me fait saisir toute la réalité de la situation.
Me voilà donc ce soir à Dakar avec, entre les mains, le premier exemplaire de mon recueil de nouvelles (que j'ai finalement résolu de fractionner en deux tomes, vu la longuer des nouvelles).
Je compte maintenant élargir la saga Les Méandres de l'Amour à 4 tomes. Entre-temps, il y a le premier tome d'un autre recueil de nouvelles qui doit paraître avant la fin de l'année chez les éditions Harmattan. Puis un deuxième tome suivra... Après donc ces six recueils de nouvelles dont le premier vient d'être officiellement présenté ce soir, je retournerai à mon premier amour : le roman. Déjà cinq projets de romans...
Voilà, maintenant j'espère que vous me connaissez mieux et que vous serez nombreux à me lire.

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