On vient, puis on part…
Oui, l’un des mouvements ne va pas sans l’autre.
Oui, l’un des mouvements ne va pas sans l’autre.
Cette réalité, nous la
découvrons tous à un moment donné de notre existence. Mais sans doute la
découvrons-nous trop tard, car c’est à ce moment-là seulement qu’on réalise qu’on s’est fait berner par la vie dont on voit pointer inexorablement à
l’horizon le pendant macabre ; l’existence apparaissant alors comme un
contrat d’adhésion qu’on a conclu sans s’en rendre compte et donc sans savoir
que les termes n’étaient modifiables que par l’autre partie.
Certains se sont sans doute
plus d’une fois demandé pourquoi nous sommes là si c’est pour repartir un jour
– de plus en plus précoce d’ailleurs, ce jour. Face donc à cette question
antédiluvienne, trois réactions sont le plus souvent adoptées : ou on
décide de vivre à fond en se disant qu’on n’a rien à perdre à braver même les
interdits, ou on prend peur quant à la destination post-mortem et on décide de tendre vers la vertu dans nos actions, nos
paroles et nos pensées. Ou encore on s’installe dans un savant mélange des
deux. Bien sûr l’une ou l’autre de ces attitudes dépend de notre degré
d’encrage dans la chose religieuse. Encore faut-il savoir si toutes les prières
sont orientées vers le ciel.
Toujours est-il que le départ, c’est notre sort à tous. Riche ou pauvre ; noir, blanc, jaune ou bleu (cf.
avatar) ; croyants ou athées… même début, même fin.
Puisqu’il nous
faut donc partir, tâchons de bien préparer le voyage et de nous projeter dans la
perspective qu’il y aura un après ici, mieux qu'ici...
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