lundi 1 décembre 2014

Le swing survivra


Lundi 24 novembre 2014... La nouvelle me tombe dessus comme un coup de massue au petit matin. Je viens d'ouvrir la page "titrologie" sur mon PC et là, je crois avoir la berlue. Comment est-ce possible ? Je n'ai même pas appris que tu étais malade. Mais en même temps, sous nos cieux, on n'a presque jamais eu le temps d'apprendre qu'un artiste est malade avant d'être informé brusquement de sa mort.
Ah... Maxime, pourquoi nous as-tu fait cela ? Pourquoi m'as-tu privé de ton flow ? Déjà que depuis quelques temps, on ne t'entend plus... Je me suis même mis à imaginer dernièrement ton come-back. Comme si cela avait été une prémonition, je me suis surpris en effet, à peine une semaine avant ton brusque départ, à fouiller sur le net pour redécouvrir en mp3 tous les tubes de l'album "Le Parrain" (mon coup de cœur dans toute ta carrière) que j'ai depuis sa sortie en format cassette - démodé... Oui, les sonorités de "la blouse du crime", "les maîtres du monde", "dur comme roc"... et plus en arrière "le rebel", "comme l'indien", "le jour de ma mort" (!) se sont curieusement mises à résonner dans ma tête. A tel point que j'ai songé que tu nous préparais un retour surprise en cette fin d'année.
Tu vois, Max, je ne fais pas partie de ces fans posthumes qui se signalent çà et là. Oui, je n'ai pas eu besoin d'attendre que tu partes pour te reconnaître le talent qui est le tien. Je suis militant de première heure du Ministère Otentik, ton possi. Je me souviens de ces clash avec Steeve et de la manière dont j'étais pratiquement le seul à te défendre tout autour de moi. Tout ceci pour te dire que tu es et resteras un Grand. Car on ne considère comme grand que celui qui a su marquer sa génération. Et cela, tu as su le faire avec un brio déconcertant.
Moi, je ne te dirai pas adieu, parce que l'avantage d'être artiste, c'est de laisser des traces de son passage. A travers l'écoute et la visualisation de tes œuvres discographiques, on gardera toujours le contact en attendant de se revoir. (Cela dit, je ne suis pas aussi pressé que ça de te retrouver...). Je n'ai donc qu'un mot à te dire : RESPECT.
Et bon repos, grand frère !

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