On se croyait autosuffisant en matière d'électricité. Au point même de s'imaginer qu'on en distribuait tout autour de nous... Mais on était visiblement mal informés.
Les coupures intempestives d'électricité - sur fond de cris stridents et agaçants de stabilisateur - font désormais partie de notre quotidien. Bonjour les pannes d'appareils - dont on sait justement que l'acquisition coûte aujourd'hui presque les yeux et leurs orbites. Et cela encore c'est si on a la chance que le retour - généralement en force - de l'électricité ne nous crée un joli petit court-circuit pour nous donner d'assister à l'agréable spectacle de notre patrimoine en train de partir en fumée. Mais la perte de biens matériels n'est sans doute que peu de chose à côté des galères physiques que l'on peut endurer : j'ai nommé les montées de chaleur et leur avalanche de dégâts cutanés, surtout pour les enfants - oh! les pauvres chéris -, suite aux coupures nocturnes. Bien plus, il faut prier pour ne pas que, au moment où l'électricité prend congé, votre vie - ou celle de l'un des vôtres - ne dépende de quelque appareil médical en marche.
Le constat est donc des plus amers aujourd'hui. 2013 ! Alors que nous sommes engagés sur la pente de l'émergence, l'obscurité nous rattrape. Plus de différence aujourd'hui entre ceux qui ont un compteur électrique et ceux qui n'en disposent pas. C'est vrai que déjà, il y a quelques années, nous avions tous déploré la vague
de délestage subie par le réseau électrique national. A l'époque on avait même réclamé des têtes, tellement la population supportait mal de vivre en ce 3è millénaire une vie précoloniale. Et alors qu'on
croyait tous ces désagréments derrière nous, bis repetita... (Paragraphe spécialement dédié aux pro X et pro Y qui pensent que les erreurs de parcours n'arrivent qu'aux autres, en oubliant curieusement qu'à la fin nous souffrons tous.)
Une chose est certaine : sur la question de la qualité de vie, la population n'est vraiment pas intéressée par les questions de Pierre ou de Paul. Elle exprime des besoins, elle aspire à un minimum de bien-être et elle ne demande qu'à être satisfaite. Autant elle n'hésite pas à applaudir l'adversaire politique qui lui fait du bien, elle ne se gêne donc pas pour blâmer le leader tortionnaire. En l'occurrence, elle veut être alimentée comme il se doit en électricité pour ne plus avoir à souffrir physiquement et matériellement. De plus, le défaut d'électricité est préjudiciable pour la bonne conduite des affaires de l'Etat lui-même. On a donc tout à gagner au rétablissement de la fourniture électrique existante et même à son optimisation.
Est-il besoin de rappeler que nous ne prétendons pas préconiser ici des remèdes aux décideurs et autres acteurs mieux éclairés (au propre comme au figuré). Dites donc aux gouvernants qu'au delà des propos rassurants, nous voulons voir des solutions concrètes sur le terrain. (Avant que, par l'effet de l'opportunisme commercial, nos boutiquiers ne décident par exemple de décupler le prix de la bougie, notre plus fidèle compagnon du moment...) Et aux têtes éclairées de la CIE, rappelez qu'elles devraient d'abord songer à remplir leur contrat avant de prétendre à la hausse des profits qu'elles peuvent en tirer. Sinon, il serait peut être temps qu'elles passent la main...
Est-il besoin de rappeler que nous ne prétendons pas préconiser ici des remèdes aux décideurs et autres acteurs mieux éclairés (au propre comme au figuré). Dites donc aux gouvernants qu'au delà des propos rassurants, nous voulons voir des solutions concrètes sur le terrain. (Avant que, par l'effet de l'opportunisme commercial, nos boutiquiers ne décident par exemple de décupler le prix de la bougie, notre plus fidèle compagnon du moment...) Et aux têtes éclairées de la CIE, rappelez qu'elles devraient d'abord songer à remplir leur contrat avant de prétendre à la hausse des profits qu'elles peuvent en tirer. Sinon, il serait peut être temps qu'elles passent la main...
PS : C'est vrai que deux super héros pour couvrir 322 462 km2, c'était un peu limite. Pub à refaire donc...