La porte qui
coulisse. La forme allongée sur le lit qui m’apparaît à la lueur de la
veilleuse. Moi, avec toute mon excitation, qui m’approche d’elle. Elle qui
feint de dormir, mais qui se raidit sous la première caresse. Puis, moi qui me
glisse sous les draps, commençant à durcir. Elle qui tout aussi chaude qu’à ses
habitudes écarte convenablement les jambes en une invite indéclinable. Moi qui
sans aucune forme de procès m’insinue en elle. Nous qui décollons alors petit à
petit à bord du libidinal aéroplane jusqu’à atteindre bientôt les nuages, le
premier ciel, le second, le troisième… jusqu’au sixième. Puis, au moment où, le
souffle court, nous sommes près d’en atteindre le septième… la panne ! Ensuite,
c’est la chute libre. Après avoir marqué notre surprise, nous qui nous activons
sur les commandes pour redresser l’engin. Mais, la chute qui semble inexorable…
Et nous qui avons tout juste le temps d’ouvrir les parachutes avant le crash.
Erreur de manipulation ? Panne technique ? Les boîtes noires étaient
hélas toujours introuvables. Et depuis lors, plus de vol possible en direction
des sept cieux…
Extrait de "Le dernier sursaut d'amour", in Les Méandres de l'Amour Tome 2 (A paraître)
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