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mercredi 19 septembre 2012

Lettre d'un amoureux transi


Sigrid !...
Un vrai canon de beauté qui crible de sensations vertigineuses tous les mâles qui ont la grâce de croiser son chemin.
A combien s’évaluent tes victimes, les victimes de ton anatomie démesurément sublime ?
Seul un ordinateur de dernière génération pourrait répondre avec une ébauche d’exactitude à cette question.
Se souvenir de toi, c’est un voyage mirifique auquel on n’envisagerait aucun retour.
Parler de toi, c’est une poésie chantonnante pour laquelle on est prêt à enfreindre les règles de la versification.
Te regarder, c’est un film captivant auquel on aurait souhaité qu’il n’y ait jamais de fin.
Intelligence et beauté se mêlent en ton être dans la proportion du jaune d’œuf et de l’huile dans une omelette parfumée.
A propos de parfum, celui que dégage ton corps, plus délicat que le duvet du kétoupa malais, est de la gamme
De ceux qui enivrent de désir celui qui le reçoit dans les glandes nasales.
Et ton sourire… Ah ! Quelle merveille ! Un sourire qui découvre des dents d’une blancheur à faire pâlir une nuit sans étoile. Un sourire à désarmer, sans qu’il s’en rende d’ailleurs compte, le plus farouche des « forces nouvelles ».
Un sourire… Un sourire comme on n’en voit que dans les songes précédant l’aube.
Il n’existe vraisemblablement aucune voie de recours face à l’hébétement dû à ce charme faramineux
Qui vous illumine la rétine des yeux, vous trouble, vous donne la sensation de perdre de la pesanteur avant de vous
Transporter loin, très loin, à des années lumière de cette planète polluée par la silhouette de ceux qui n’ont pas pu
Ou qui n’ont pas su l’imiter, a fortiori l’égaler…

Extrait de "Le répétiteur tant aimé", in Les méandres de l'amour Tome 1 (A paraître)

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