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dimanche 30 août 2015

Le (bon) père de famille


Il est le premier à sortir. Et le dernier à rentrer...
Très souvent incompris, mésestimé, le père de famille est pourtant celui qui fait évoluer la cellule familiale à divers niveaux. Il a effectivement un rôle primordial à jouer dans sa maison. Il pense la stratégie à mettre en place pour tirer constamment les siens vers l'avant. Que ce soit au niveau financier comme à celui de l'éducation (scolaire, sociale, religieuse...) des enfants, il se doit de répondre toujours présent. Il est celui que tout le monde regarde quand il s'agit de régler un problème. Il est donc le seul qui vit constamment sous pression. Pourtant, il ne reçoit pas toujours la juste récompense de ses efforts acharnés.
Du haut de son rôle de rempart, le père de famille ne doit descendre dans l'arène que quand cela s'impose. Il doit ainsi se garder d'intervenir dans des affaires futiles. Il ne doit prendre la parole que pour trancher ou décider utilement. Mais il ne doit pour autant se transformer en tyran s'il ne veut voir imploser son édifice familial. Le bon père de famille est en somme celui qui joue au mieux ce rôle d'équilibriste consistant à souffler alternativement le chaud et le froid. La famille ainsi emmitouflée dans ce cocon permanent de tiédeur ne s'en portera que mieux.
"Il sort trop !", aiment elles souvent à se plaindre. Mais qui choisiriez-vous, mesdames, entre un homme qui sort pour aller chercher la pitance quotidienne des siens et un autre qui reste allongé dans le divan pour attendre la manne céleste ? Soyons bien réalistes ! Bien sûr, l'argument suivant est : "Il ne sort pas que dans l'intérêt de la famille, mais plutôt souvent pour aller s'amuser avec ses amis et/ou des minettes". Oui, c'est souvent vrai. Mais sachez, chères mesdames, que le poids de la responsabilité qui pèse sur les épaules de votre homme est tellement lourd à porter qu'il est parfois important pour lui de s'en décharger pour souffler un peu et s’oxygéner les méninges. L'homme aura donc toujours ce réflexe d'évasion. Il vous appartient de lui apporter le soutien dont il a besoin plutôt que de lui offrir le spectacle inutilement bruyant d'une scène de ménage. Seule une attitude conciliante vous fera garder votre homme, car le réflexe du bras de fer n'a jamais servi à régler un problème.
Le père de famille a juste besoin d'être écouté, respecté. C'est cela seul qui disposera son cœur à rendre sa famille heureuse...

PS : Mon message ne concerne pas tous ces pères de famille qui ont démissionné de leur noble rôle et qui ne se résument plus qu'à des épaves humaines...!

vendredi 14 août 2015

Microbes, brouteurs... réincarnations bestiales


Le zoo s'invite en ville... Ç'eût été un bon titre pour un film-rires sur Canal+ Family si la situation n'avait été particulièrement dramatique.
Des lâches qui, sans relâche, arrachent des vies. Des apaches égarés dans la capitale qui gâchent tant de constructions existentielles. Des monstres qui se cachent et tâchent des destins promis à rayonner... Telle est l'actualité dans nos vies menacées.
Les hommes se sont transformés en bêtes ! Oui, les âmes humaines sont maintenant cousues du fil de la bestialité et du parasitisme. Sinon comment comprendre que des hommes vraiment dotés de leur humanité puissent se délecter d'un spectacle aussi macabre ? Comment admettre que l'on puisse dépiécer son prochain juste pour du matériel que l'on sait pourtant d'avance périssable ? Les hommes sont tombés sur la tête, et cette fois c'est au sens propre. Seul un cerveau embrouillé après une chute pourrait en effet émettre des pensées aussi diamétralement opposées à la vertu.
A l'image du bétail qui broute insatiablement l'herbe grasse, à l'image du microbe qui infecte sournoisement l'organisme, des hommes agressent d'autres hommes, répandent leur sang, gangrènent leur quotidien, les font vivre dans la psychose. Aujourd'hui, on sort de chez soi sans savoir si on rentrera, sans pouvoir assurer aux nôtres qu'on n'est pas en train de leur dire adieu. Parce que des humains ont décidé de se déshumaniser, nos vies sont devenues des parties de cache-cache.
L'éducation, c'est vraiment ce qui conduit au développement. C'est très clairement parce que ces gens présentent des symptômes sérieux d'inculture et d'ignardise qu'ils en sont arrivés à considérer leurs prochains comme des bêtes de sacrifice. Bien sûr, il faudra muscler la répression. Il faudra les traquer, les débusquer. Il faudra les mettre hors d'état de nuire. Mais il ne suffira pas de les arrêter, de les brimer, de les condamner, de les enfermer, voire de les exécuter... Il faudra surtout les éduquer. Il faudra vraiment arriver à leur inculquer des valeurs, des principes de vie. C'est cela seul qui leur fera voir les hommes comme ce qu'ils sont réellement : des hommes. Et il faudra le faire vite. Avant que toute la jungle faunique ne débarque en ville...!