vendredi 3 juin 2016

Le peuple se sentira mieux le jour où...


LE PEUPLE SE SENTIRA MIEUX LE JOUR OÙ...
- le Président de la République sera le Président de tous les citoyens
- le Premier Ministre sera le premier à démissionner quand son équipe travaille mal
- le Ministre de l’Économie et des Finances fera faire des économies au pays en évitant de distraire ses finances
- le Ministre du Budget saura éviter la confusion entre le budget de l’État et son budget personnel
- le Ministre de l'intérieur et de la Sécurité pourra se rendre à l'intérieur (du pays) sans sécurité (renforcée)
- le Ministre de la défense ira au front en cas de crise militaire
- le Ministre des Affaires Étrangères cessera de tremper dans des affaires étranges- le Ministre de l'Emploi sera traité comme un employé
- le Ministre de la Justice pourra être poursuivi en justice
- le Ministre de l’Éducation Nationale et le Ministre de l'Enseignement Supérieur scolariseront leurs enfants ailleurs que dans les écoles des pays développés
- le Ministre du Pétrole et de l’Énergie apprendra à payer le carburant et à subir lui aussi les coupures d'électricité
- le Ministre des Infrastructures pourra parcourir le pays tout entier par la route
- le Ministre de l'Industrie consommera autre chose que des produits importés
- le Ministre du Logement paiera son loyer ou l'impôt foncier
- le Ministre du Plan et du Développement fera plus de plans pour le développement du pays que de plans d'évasion fiscale
- le Ministre des Transports empruntera les transports en commun pour en apprécier le confort
- le Ministre du Commerce saura qu'il n'est pas là pour faire la concurrence aux commerçants
- le Ministre des TIC saura souscrire à un pass internet
- le Ministre des Ressources Animales et Halieutiques cessera de s'empiffrer de protéines en demandant à la population de serrer la ceinture- le Ministre de la Santé se soignera au CHU
- le Ministre de l'Agriculture donnera lui-même l’exemple du retour à la terre
- le Ministre de la Construction saura combien coûte la tonne de ciment ou un chargement de sable
- le Ministre de la Salubrité Urbaine et de l'Assainissement recevra devant son portail le stock d'ordures non enlevées
- le Ministre de la Culture réussira à réconcilier tous les artistes chanteurs pour qu'ils arrêtent de nous casser les oreilles
- le Ministre des Eaux et Forêts acceptera d'élever un caïman et un tigre pour démontrer son attachement à la nature
- le Ministre des Sports pourra représenter le pays dans l'une des disciplines des Jeux Olympiques pour y décrocher enfin la médaille d'or tant attendue
- le Ministre de l'Artisanat acceptera de se reconvertir en artisan en cas de remaniement ministériel
- le Ministre de la Communication n'aura droit à aucune chaîne de télévision ou de radio internationale
- le Ministre du Tourisme pourra servir de guide touristique à travers les parcs et réserves naturelles de jour comme de nuit
- le Ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l'Enfant pourra démontrer que son mari n'a pas un second foyer
- le Ministre de la Fonction Publique acceptera d'être sous-payé comme un fonctionnaire
- le Ministre de la Promotion de la Jeunesse n'aura pas une calvitie
 - le Ministre de la Solidarité acceptera de partager son salaire par élan de solidarité pour ses voisins
- le Ministre des Droits de l'Homme et des Libertés Publiques réussira à prouver que les hommes ont des droits et des libertés fondamentales.
NB : Trois choses importantes à retenir : 
1/ Ce message a pour but de faire descendre nos dirigeants de leurs tours d'ivoire et de leur faire comprendre ce que vit réellement le peuple au quotidien
2/ Il se peut que les ministres dont je n'ai pas parlé n'intéressent pas le peuple
3/ Rien ne prouve que je parle de la Côte d'Ivoire...

mardi 12 avril 2016

Pourquoi des gens n'aiment pas Cristiano ?


PROPOS D’APRÈS-MATCH, DANS LES TRIBUNES DE SANTIAGO BERNABEU

- Papa, s'il te plaît, pourquoi des gens n'aiment pas Cristiano ?
- Ah, fiston, j'apprécie à sa juste valeur la sagacité de ta question. Tu portes vraiment mon sceau chromosomique. En plus, tu fais partie intégrante de mon patrimoine génético-idéel.
- J'ai rien compris, papa.
- Oh, pardon ! Je me croyais de l'autre côté. Eh bien, pour revenir à ta question, mon enfant, sache qu'il y a trois possibilités. 1/ Ces gens ne connaissent pas le foot. 2/ Ils n'ont pas de goût. 3/ Ce sont des sorciers.
- Ah, je vois, papa. On dirait même que la bonne réponse, c'est la 3. Parce que j'ai remarqué que ces gens adorent en général le faux messie.
- Ooh, mon bébé, viens là dans mes bras. Mon sang coule vraiment dans tes veines. Tu as un tel sens de la déduction...
Petite accolade.
- Mais et toi papa, depuis quand as-tu commencé à aimer Cristiano ?
- Belle question, fiston. Moi, je fais partie de ses admirateurs de la première heure. Depuis ses débuts au Sporting de Lisbonne. Avant même qu'il ne devienne la star planétaire que beaucoup ont découvert plus tard ou qu'ils ne reconnaissent que maintenant. Ce joueur est tout simplement exceptionnel. Il pulvérise tous les records. En plus, il est un peu prophète. Regarde toi-même, mon enfant. Avant le match de ce soir, il annonce que la soirée sera magique. Et à lui tout seul il réussit effectivement à renverser un scénario que tous les supporters, commentateurs et spécialistes donnaient pour insurmontable. Non, ce gars n'est pas simple !
- Merci papa, j'ai beaucoup appris aujourd'hui.
- De rien, fiston. Et n'hésite pas à revenir si tu as d'autres questions aussi pertinentes.
#ihatebarçaforever

dimanche 27 mars 2016

Ma deuxième émission télé

24 mars 2015 - 21 mars 2016...
Quasiment un an jour pour jour après, me revoilà sur le plateau de "Entre les lignes" de la RTI 2 pour justement parler de ce qui est marqué sur les lignes.
Comme par coïncidence, l’enregistrement de l'émission, cette année encore, a lieu durant le temps de carême. Sans doute parce que le Saint-Esprit a été dépêché par Dieu l'inspirateur pour venir m'habiter et m'animer. Toujours est-il que je me sens de plus en plus à l'aise face à Eva, face à la caméra, face aux téléspectateurs...
Pour cette deuxième saison de l'émission, la RTI 2 a savamment innové. Décor livresque, ambiance studieuse, plans multiples, scénettes d'entrée et de sortie, bref ! Je vous laisse apprécier...


mardi 22 mars 2016

Je suis humain...!



La première fois, sous le choc, j'avais fait comme tout le monde : j'avais clamé "Je suis Charlie". Puis j'ai encaissé un second coup, plus rude. Je me suis alors écrié "Je suis Kenyan... et tout le reste". Oui, "et tout le reste" parce que j'avais déjà senti que les coups allaient pleuvoir sur ce ring sanglant. Aujourd'hui, parce que j'en ai marre de prendre des coups et de titrer ensuite "Je suis Paris, Bamako, Yaoundé, Ouaga, Bassam, Bruxelles, etc", je préfère utiliser un titre plus englobant, plus universel. 
Oui, je suis Humain ! Oui, nous sommes humains ! Et c'est cela, toute la différence d'avec ces gens qui ont perdu toute humanité. Ces gens qui n'ont d'humain que l'apparence physique, mais qui ont manifestement été vidés de leur dimension morale, psychologique, spirituelle. Ces gens qui ne prennent plaisir qu'à voir souffrir, qu'à voir mourir. Ces gens qui, certes nous paraissent vifs, mais dont l'âme a déjà rejoint l'antre de Lucifer. Oui, ces gens qui ne reçoivent leurs consignes que du diable en personne... Ce que je les plains, ces gens ! 
Ces gens à qui on n'a pas fait qu'un simple lavage, mais plutôt une greffe de cerveau tellement ils sont manipulables. Ces gens à qui je souhaite paradoxalement de vivre assez longtemps pour se rendre compte qu'ils n'auront jamais le dernier mot face à notre foi, à nos croyances, à nos habitudes, à nos loisirs... Ces gens qui ne réussiront jamais à nous imposer leur vision du monde. 
Ces gens qui se rendront compte - Ah, je me marre d'avance ! - qu'ils se sont fait berner par leurs instructeurs, lesquels réaliseront qu'ils se sont fait eux aussi avoir par les premiers et ainsi de suite... Ces gens qui verront, après leur mort stupide, qu'aucune vierge ne les attend dans un quelconque paradis ; mais plutôt qu'en termes d'accueil chaleureux, seules les flammes ardentes de l'enfer les attendent pour les caresser. Ces gens qui, heureusement ou malheureusement, ne pourront mouiller la barbe à Satan pour espérer s'en sortir. Ces gens qui devront donc, malgré eux, tenir compagnie au maître trompeur, au cœur de la géhenne, pour des millénaires et des millénaires...
Ces gens paieront, c'est sûr ! Mais pour nous autres humains, il va falloir tenir compte de cette nouvelle donne. Il va falloir sortir de notre bulle et cesser de croire qu'il existe un idéal en ce bas monde. Il faudra, hélas, apprendre à vivre avec le trac, dans le suspense, le souffle court, l'esprit en alerte. Il faudra bien s'y résigner, car vivre heureux aujourd'hui c'est accepter de perdre toutes ses illusions...
Que Dieu ait nos âmes lorsqu'elles se seront évaporées.
Signé, un humain à l'âme (encore) pure

lundi 14 décembre 2015

Mon regard sur "Le Crime du Professeur Djounga"


J'ai récemment lu la dernière parution de l'auteur Sévérin Bouatini, mon trois fois condisciple (comme on aime s'appeler mutuellement : condisciple juriste, condisciple énarque, condisciple écrivain). Connaissant les qualités de l'homme, je n'ai pas été surpris de découvrir une oeuvre de fort belle facture. L'oeuvre campe le phénomène des grossesses en milieu scolaire avec une telle maestria que l'on se sent tout de suite concerné par le récit. Alliant parfois arabesques stylistiques et proverbes venus du fin fond de notre terroir, l'histoire se laisse aisément lire. Sur le fond, le lecteur découvre tout de suite le personnage rustre, détestable voire dégoûtant de Djounga. Non, nul ne peut raisonnablement manifester de l'empathie pour ce personnage pathétique. Ce prédateur sexuel, on le verrait plutôt bien sur une potence... Mais au-delà de la rage qu'on pourrait avoir à l'encontre du professeur Djounga qui s'est payé le luxe d'abréger l'existence pourtant prometteuse de la merveilleuse Marie-Merveille, c'est tout le système éducatif qui interpelle. Oui, ce système a failli. Oui, il s'est affaissé. Il appartiendra donc à chacun de situer les responsabilités. Cette histoire n'est pas qu'une histoire. Mais plutôt notre vécu, ce qui se passe tous les jours autour de nous. 

Je n'ai jamais publié de critique sur une oeuvre littéraire, mais mon trois fois condisciple le mérite bien. Sévérin Bouatini est certes perfectible - comme nous le sommes tous d'ailleurs -, mais déjà un nom à retenir. Oui, il fait partie de cette nouvelle génération d'écrivains qui ont les dents longues. Vous vous en rendrez vraiment compte en vous procurant ce roman au goût dramatiquement exquis.

samedi 28 novembre 2015

Au cœur des Vicissitudes...


Avant de vous laisser entrer dans l’univers de ces cinq nouvelles, je me dois de répondre à cette question que vous ne manquerez certainement pas de vous poser en fin – et peut-être même en cours – de lecture : pourquoi donc l’auteur a-t-il choisi d’aborder des thèmes aussi peu réjouissants en ces moments où la rudesse du quotidien amène tout un chacun, dans un souci légitime d’évasion, à s’intéresser à des sujets plutôt gais ?
En réalité, c’est à un électrochoc que j’ai décidé de soumettre le lecteur. En lui montrant, sinon en lui rappelant, que la vie est un perpétuel antagonisme entre le bien et le mal. C’est la raison pour laquelle les choix que chacun est amené à faire à tout instant de son existence doivent être mûrement réfléchis. Qu’on y voie donc un appel à l’éveil des consciences ou qu’elles ne soient perçues que comme une litanie moralisatrice, j’ai voulu, pour ma part, écrire ces lignes pour que le lecteur réfléchisse un instant à la trajectoire de sa vie, afin de procéder à temps aux réglages qui s’imposent.
C’est ainsi que le premier texte raconte l’histoire de ce jeune homme persuadé que la meilleure vie se trouve par-delà les mers, dans l’eldorado occidental. Certes, l’on peut noter autour de nous des exemples de réussite socioprofessionnelle à l’étranger. Mais il m’a semblé nécessaire de mettre en garde contre les risques d’une aventure, sans préparation aucune, vers ces terres incertaines que nos regards passionnés perçoivent bien trop souvent à tort comme le paradis sur terre.
Dans le second texte, il m’est apparu impérieux de tirer la sonnette d’alarme sur le phénomène du trafic des enfants en racontant l’histoire de ces trois adolescentes livrées à la cruauté de la grande capitale. Ici, des mots ont été choisis exprès pour choquer, pour scandaliser même ; le but étant de faire prendre conscience à tous des risques et galères auxquels sont nuit et jour exposés ces gamins qui animent nos rues.
Le troisième texte – qui, vous l’aurez remarqué, occupe une position centrale dans la table des nouvelles – campe un thème plus d’actualité que jamais : l’homosexualité. Chacun a son avis sur la question, bien entendu. Mais c’est pour défendre une position que j’assume pleinement que j’ai choisi, ici, d’en relever l’immoralité, l’incongruité, l’inadmissibilité… 
Le texte suivant développe, lui, un thème qui ne date certes pas d’aujourd’hui. Mais j’ai voulu porter un regard personnel sur le phénomène dévastateur de la dépravation des moeurs, en particulier le libertinage sexuel. Et j’ose croire que la mésaventure vécue par l’héroïne sera de taille à dissuader toutes ces jeunes filles, pour la plupart intelligentes, mais qui ont choisi de faire plus confiance à leur matière grasse qu’à celle grise pour s’ouvrir les portes – pas toujours aussi blindées qu’elles le laissent croire, d’ailleurs – de la réussite scolaire et/ou professionnelle.
Enfin, vivant dans un contexte politiquement fort prononcé à l’échelle continentale, je n’aurais pu m’empêcher de m’essayer à un écrit sur la politique. Certes, je ne suis pas dupe du règne sans doute encore long de la pensée machiavélique dans ce domaine. Mais je demeure persuadé qu’en renforçant l’autorité de nos institutions et en nous employant à respecter ne serait-ce que les bases du civisme, l’Afrique toute entière verra émerger des méthodes plus saines pour la conquête, l’exercice et la dévolution du pouvoir d’Etat.
Il est vrai qu’il n’était pas matériellement possible, ici, de traiter de tous les thèmes qui touchent à la vie en société. Mais j’espère en avoir choisi parmi les plus dignes d’intérêt à l’heure actuelle.
A présent que le décor vous est planté, vous pouvez plonger dans la lecture de ces histoires, j’espère plus instructives qu’ennuyeuses. Régalez-vous, ça risque de refroidir… !

mercredi 18 novembre 2015

Qu'est-ce qu'une femme normale ?


Autant vous le dire tout de suite, il n’existe pas de femme normale. Et vous ne gagnez rien à être choqués, car si la femme était normale nous serions tous encore dans le jardin d’Eden à l'heure qu'il est. Bref, parlons du présent… Avec les femmes, la notion de normalité a disparu au profit de dérivées dévoyées. Les femmes sont aujourd’hui  soit anormalement normales, soit normalement anormales.


La femme anormalement normale est celle qui veut une chose et son contraire. Elle veut que vous subveniez aux charges de la famille alors qu’elle vous fait une scène lorsque vous sortez chercher les moyens de le faire. Elle veut que vous la couvriez d’or, mais ne vous laisse pas découvrir l’or. Elle veut que vous la dorlotiez, pourtant elle semble avoir parcouru toute la Bible sans avoir vu le passage : « Femmes, soyez soumises à vos maris ». Elle vous reproche de saluer les jeunes filles du quartier, or vous devez donner l'exemple de la politesse aux plus jeunes. Elle est prête à vous prendre l'index pour déverrouiller votre smartphone pendant que vous dormez, puis à venir se plaindre du fait que le contenu de votre messagerie lui ait provoqué une migraine subite. Elle n'aime pas quand vous levez le ton sur elle, mais n’hésitera pas à vous aligner dix phrases là où une seule suffit. Elle prétend tenir à votre honneur, mais parlera de vos problèmes conjugaux à au moins une amie qu'elle fera jurer de n'en toucher mot à personne. En résumé, cette femme se plaint à tort et à travers. Si vous en avez une, ne vous lamentez pas trop, chers messieurs. Car Dieu vous a mis à l’abri d’un danger permanent : la femme normalement anormale…

La femme normalement anormale est la championne toutes catégories du vice. Oui, elle en a franchi tous les paliers… Vous la reconnaîtrez d’ailleurs à son sourire aussi ravageur que de la lave. Cette femme est vraiment dangereuse… Et elle l’est depuis sa naissance. Jeune, elle joue à la plus maligne en s’engageant dans des relations multiples pour maximiser ses gains. Elle vous attend au virage dès qu’elle apprend que votre virement est passé, mais n’hésitera pas à prendre le virage lorsque vous lui annoncerez que vous venez de vous faire virer de votre boulot. Elle se fera belle pour vous accompagner, mais n’hésitera pas à sourire à tous les inconnus avec un regard circulaire dans l’espoir de dégoter quelqu'un de mieux friqué que vous. Elle vous suivra volontiers à l'hôtel, mais guettera le moment où vous dormirez pour vous faire les poches. Devenue adulte, elle ne change pas pour autant son style. C’est là qu’elle est prête à vous épouser en priant muettement pour que vous la précédiez dans la tombe, héritage oblige. Elle ne changera jamais, c’est écrit. Enfin, je viens de l'écrire…

Mais, pour finir sur une note positive, je vais vous parler de la catégorie non annoncée des femmes « légèrement normales ». La femme issue de cette catégorie rare présente toutes les caractéristiques de la normalité. Elle aime vraiment son homme, elle le soutient dans les dépenses du ménage, elle évite de le surveiller inutilement, elle est souvent soumise, elle rend visite à ses beaux-parents. Il lui arrive même de prier pour son conjoint... Mais, cher monsieur, ne te réjouis pas trop vite. Car en toute femme légèrement normale sommeille une femme anormalement normale ou pire, une femme normalement anormale. Seulement, à l'image d'un volcan, elle n'est pas encore entrée en éruption. Et la lave, ça brûle...